Près de 295 millions d’euros supplémentaires au plan de soutien à l’élevage, ont été annoncés par le ministre Stéphane Le Foll le 26 janvier. Pallier aux multiples crises, économiques et sanitaires reste le principal objectif des nouvelles sommes en jeu.
Une véritable harmonisation des normes à l’échelle européenne et une meilleure valorisation des produits français font partie des demandes présentées par les ac- teurs de la filière fruits réunis à Agen, les 27 et 28 janvier, à l’occasion du 70e congrès de la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF). Le thème de l’environnement a été le fil rouge des discussions.
Dans la crise qui secoue l’élevage, l’Assemblée générale de la Fédération Nationale Bovine qui s’est déroulée à Bourg en Bresse, les 3 et 4 février a pointé la responsabilité des pouvoirs publics qui n’ont pas pris conscience des difficultés des éleveurs et de l’aval de la filière qui ne joue pas la carte de la production nationale.
Rythmé par les actions, les dossiers suivis et les manifestations le diaporama présenté par Nathalie Tourné, Secrétaire Générale a fait une synthèse de l’année syndicale écoulée.
Avec près de 20 000 tonnes de foie gras par an, représentant 80 % de la production mondiale,
la France se classe au premier rang des pays producteurs. En 2012, l’Aquitaine
produit près de 11 200 tonnes. En Lot-et-Garonne, la filière palmipède réunit près de
280 producteurs, dont 200 en filière longue pour un total de 2,5 millions de canards
gras, soit un chiffre d’affaires de près de 45 millions d’euros. Outre les producteurs
fermiers, à peu près tous les opérateurs du Sud-Ouest interviennent à l’amont et l‘aval
de la filière : Terres du Sud ( Palmigord ), Agropalm, COFAF, Aviservices, Euralis
( Monfort ), Maïsadour ( Delpeyrat ), Volgers ( Comtesse du Barry ), etc.
Suite à la réunion du 19 janvier à la Préfecture, Sébastien Blard a tenu à témoigner de
sa situation auprès de Madame le Préfet. Un cas concret pour illustrer la situation dans
laquelle vont se trouver de nombreux éleveurs de palmipèdes.
Le projet de loi relatif à la biodiversité est en cours d’examen actuellement au Sénat.
Au regard de l’importance de certains articles, la FDSEA a sollicité les sénateurs
pour participer au vote, malgré le calendrier qui prévoyait le vote en fin de semaine.