Mais qui est responsable ?
Certains accusent les blaireaux pour la tuberculose.
D’autres, bien connus, s’en prennent aux pruniculteurs pour la qualité du pruneau.
Enfin, les plus fins cherchent à résoudre les aléas climatiques en déplaçant l’administration sur le terrain.
Non, non et non, trois fois non, nous sommes capables d’assumer nos responsabilités. L’histoire nous permet d’insister sur le fait que, collectivement, ces problèmes ont été résolus.
Pour les blaireaux, j’ai déjà évoqué le cas dans « La Voix de la Terre ». D’autres départements ont réglé le problème, avec la Dordogne nous pouvons mettre en place un dispositif efficace.
Pour les pruneaux, si quelques irresponsables ont mené une politique de destruction de la filière, ils sont mal venus d’expliquer aux pruniculteurs comment procéder et leur façon d’accueillir les producteurs du monde n’est pas la notre. Nous savons que les arboriculteurs du Lot-et-Garonne savent récolter correctement une prune sucrée et la faire cuire pour obtenir ce pruneau de qualité qui mérite sa notoriété et son IGP qui valide un travail collectif.
Pour les ruisseaux et les fossés, qui s’oppose à leur classement ? ? ? Il ne suffit pas de faire déplacer l’Administration et de pleurer en connivence. La FDSEA s’est lancée depuis plus de 18 mois dans la détermination des cours d’eau sur le terrain avec les Mairies et les agriculteurs. Distinguer un fossé d’un cours d’eau, c’est déterminer la procédure d’entretien applicable en toute sécurité juridique pour les agriculteurs.
Informer et former les agriculteurs à rester objectifs devant les difficultés reste notre priorité et leur permet d’anticiper. Dame nature ne nous épargne pas ces derniers temps, c’est les risques du métier mais, ensemble, nous les assumerons. Nous sommes à votre écoute. N’hésitez pas à nous contacter.