L’été sera chaud, déjà en 1979, Charden le chantait... Oui, l’été a été chaud à tous points de vue ! Chaud pour nous, agriculteurs, parce qu’après les orages diluviens du mois de juin, la canicule et son amie la sécheresse ont emporté nos rêves de vacances sans enrouleur...
Chaud aussi parce qu’après des débats stériles, le projet de loi issu des Etats Généraux de l’Alimentation n’a toujours pas avancé… A la rentrée ? nous l’espérons !
Chaud enfin, parce qu’après les débats sans fondement sur le glyphosate, cette matière active revient sur le devant de la scène après un procès américain surmédiatisé, relayé par un Ministre de l’environnement français qui, une nouvelle fois, sort du lot… Je ne me permettrais pas de commenter ce procès, je n’ai pas de compétences en matière juridique, je me contenterai simplement de demander à Monsieur Hulot d’être un Ministre de la République et de ranger sa casquette de militant écologiste. Ce dernier a donc fait le choix de ranger sa casquette de Ministre...
De ne pas profiter de ce procès pour faire celui des produits phytopharmaceutiques… Ne serait-il pas plus utile de vous lever et de vous battre, bec et ongle, contre les accords commerciaux bilatéraux du type CETA ou Mercosur ? Pourquoi ? Simplement parce qu’il y aura TOUJOURS des distorsions de concurrence… Ici, en France, nos exploitations sont soumises à des normes de plus en plus drastiques en matière environnementale mais aussi fiscale… Là-bas, au Brésil par exemple, les exploitations sont intensives au possible… Les français se battent contre des fermes de 1 000 vaches… Là-bas, les exploitations élèvent en moyenne 15 000 bovins qui n’ont jamais vu un brin d’herbe, mais du soja OGM, traité avec des produits phytopharmaceutiques interdits dans nos villages gaulois ! Là-bas, le clonage est monnaie courante… Alors Monsieur Hulot, que faites-vous de vos principes écolos et altermondialistes dans ce cas-là ?