A l’heure du bac philo...
L’année aurait pu mieux commencer soyons réalistes… Nous sommes au mois de juin, le 18 pour être précis… Et comme chaque année, à la même époque j’attends avec impatience la sortie des sujets de philo sur lesquels les futurs bacheliers devront plancher durant 4h… et cette année, l’éducation nationale a très certainement dû s’inspirer de notre beau département pour écrire ces sujets…
Toute vérité est-elle définitive ? Peut-on renoncer à la vérité ? L’expérience peut-elle être trompeuse ? Autant de questions auxquelles notre département est confronté…
Notre seul tort est, encore une fois, d’avoir eu raison trop tôt ! ! ! Voilà maintenant près de 18 mois que, alliés à la FDSEA, nous avons lancé le travail d’identification des cours d’eau ! ! ! et des fossés…
Certains, que vous reconnaîtrez sûrement, disaient « laissons faire l’Administration » ! 18 mois, quelques petits millimètres et un superbe communiqué de presse plus tard, ces mêmes personnes dénoncent le manque d’entretien des fossés…
Nous souhaitons simplement leur répondre : « Encore faut-il savoir si le linéaire est un fossé ou un cours d’eau ! ! ! » Alors, ce n’est pas parce qu’une échéance élective approche que nous devons retomber dans la démago ! ! ! Il y a 18 mois, vous avez fait le choix de ne pas suivre ce dossier. Maintenant, assumez-les ! ! !
Dénoncer la lenteur de l’Administration, c’est bien. Prendre ses responsabilités et être un syndicat de propositions et de solutions, c’est mieux ! ! ! Je serai sans doute critiqué par certains. Peu m’importe ! Aujourd’hui, il est temps d’agir… gueuler oui, mais agir ! ! !
Alors, c’est certain, je ne vous dirai pas tout ce que vous souhaitez entendre… parce que nous ne pouvons renoncer à la vérité… je n’aurai pas de discours démago et populiste. Je vous dirai la vérité. Nos cultures sont sous l’eau mais nous devons en tirer les conclusions… Poursuivons notre travail, commune par commune, identifions tous les cours d’eau, les fossés. Proposons à l’Administration notre cartographie, déplaçons-nous avec eux sur le terrain. Arrêtons d’attendre quelque chose qui ne viendra jamais… Arrêtons de nous réjouir du malheur de certains pour, après, aller gonfler le torse, faire les gros bras et hurler plus fort que les autres.
Parce que non, les agriculteurs ne veulent pas juste produire. Ils veulent, nous voulons être des acteurs de notre territoire, de notre avenir ! ! ! Nous sommes des êtres humains dotés de matière grise… et ceux qui pensent l’inverse ne doivent pas l’être.
Bref, vous trouverez toujours dans nos réseaux respectifs des solutions, des propositions, du soutien et surtout, l’assurance de vouloir changer les choses ! Parce qu’aucune vérité n’est définitive, et que l’expérience nous démontre que nous avions raison…
Jean-Charles Rossi, Vice-Président JA 47