Aujourd’hui, Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, a été élue à la présidence du COPA, l’organisation qui représente les agriculteurs européens à Bruxelles, pour deux ans, succédant ainsi à Joachim Rukwied (DBV, Allemagne). Elle sera accompagnée par une équipe de six vice-présidents représentatifs de la diversité de la géographie et des agricultures européennes.
Suivant l’annonce de son élection, Christiane Lambert a déclaré, “Je suis honorée par la confiance de mes collègues européens, mais je suis aussi consciente des responsabilités qui incombent à cette Présidence. Les agricultrices et les agriculteurs de toute l’Europe sont inquiets car les incertitudes et les challenges sont nombreux. Que ce soit sur la PAC, les stratégies dans le cadre du Pacte vert européen, le Brexit ou le Plan de relance, nous devons trouver des réponses collectives à un niveau européen dans un futur proche. Je suis convaincue que l’agriculture est un secteur stratégique pour l’Europe – la crise de la COVID l’a démontré. L’Europe doit refaire de la souveraineté alimentaire un objectif stratégique et ainsi redonner une véritable ambition à son agriculture et de l’espoir à ses agriculteurs. C’est capital pour le renouvellement des générations et l’arrivée de nombreux jeunes agriculteurs.”
Cette présidence intervient en effet à un moment crucial pour les agricultrices et les agriculteurs européens, alors que des décisions clés vont être prises dans les prochains mois, à commencer par la finalisation du prochain Cadre financier européen pour 2021-2027, le Plan de relance, le Brexit, la réforme de la PAC, et la mise en œuvre des stratégies de la Commission, « de la Ferme à la Table » et Biodiversité 2030.
En cohérence avec les orientations de la FNSEA, Christiane Lambert défendra une agriculture européenne, à la fois productive et durable, connectée et ouverte aux innovations. L’agriculture a besoin de « plus d’Europe » et de « mieux d’Europe », c’est-à-dire une Europe ambitieuse pour la production agricole et l’alimentation des citoyens européens, une Europe qui protège les agriculteurs, une Europe qui contribue à l’amélioration de leur revenu et les accompagne dans la transition agro-écologique, une Europe qui reconnaît les efforts réalisés sur le terrain et le rôle de l’agriculture comme solution essentielle au changement climatique.
Pour cela, l’action collective menée par le COPA est indispensable, dans l’intérêt commun de toutes les agricultrices et tous les agriculteurs européens et en prenant en compte la diversité de l’agriculture européenne.