L’actualité sociale, les inondations, l’Euro de Foot,... et les agriculteurs... comment ne pas disparaître des préoccupations de notre gouvernement. Une piqûre de rappel, dans le cadre d’une journée nationale d’action le 7 juin pour rappeler au gouvernement que,même s’il n’ a pas seul la réponse à la crise agricole, il reste le garant des évolutions réglementaires nécessaires pour accompagner l’agriculture dans ses évolutions.
Les agriculteurs doivent faire face à :
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une crise qui gagne de nombreux secteurs de production : élevage, lait, grandes cultures, cette saison les tomates…la grippe aviaire, la FCO, …
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à des réglementations qui s’empilent : les zones vulnérables, les restrictions d’épandage dans les zones avec école ou centre de loisirs ou hôpitaux..et autres prévus dans la loi d’avenir
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à des suppressions de produits phytosanitaires, sans véritable solution alternative, sans harmonisation européenne, histoire d’aggraver les distorsions de concurrence
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des pratiques de la GMS qui incorrigible pratique des marges inacceptables... voir les contrôles de prix réalisés par les producteurs de tomates ( lire page 10)
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une législation sociale pour laquelle nous exigeons enfin une harmonisation au sein de l’UE afin de permettre une concurrence loyale et supprimer le dumping social.
Et aujourd’hui en plus ils doivent faire face à des retards de paiement de leurs aides PAC 2015 !!!
Cette situation pénalise particulièrement ceux qui ont agrandi leur exploitation entre 2015 et 2014 et qui attendent les transferts de référence DPB, ceux qui attendent le complément de l’aide TABAC,
le complément de l’aide couplée pruneau, les aides bio, aide veau sous la mère, aide couplée végétale, assurance récolte, et l’intégralité des MAEC.
Alors pour ces raisons et toutes les autres détaillées dans un dossier de 10 pages, la FDSEA et les JA sont allés ce mardi 7 juin porté leurs revendications à Madame le Préfet, pour, dans cette situation dire STOP aux contrôles. Nous sommes prêts à rendre des comptes mais là, l’ardoise devient trop lourde et insupportable pour les agriculteurs.
La FDSEA et les JA ont également ce jour-là donné rendez-vous à la Presse et aux Présidents des intercommunalités du département sur une exploitation, celle de Claudine et Jacques Facci à Bourran, producteurs de Tabac et de Fraises, pour démontrer grandeur nature les difficultés du quotidien d’un agriculteur, qui a ses exigences :
Remettre l’acte de production au cœur des préoccupations
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Agir pour la compétitivité et la réduction de charges : Investir, moderniser, innover et favoriser l’investissement dans les Energies Renouvelables,
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Remettre le métier au cœur de la société : en reconnaissant le rôle des agriculteurs et les services qu’ils rendent à l’environnement.
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Une politique œuvrant pour la sécurisation des systèmes d’irrigation existants et la possibilité de développement de l’irrigation
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Revalorisation des retraites ( financement des 75 % du SMIC ) et leur calcul sur les seules 25 meilleures années de revenu